Régulation de la consommation volontaire
- lesecuriesdhelanie
- 20 déc. 2017
- 2 min de lecture
Le cheval a une bonne aptitude à ajuster sa consommation volontaire de fourrage en vue de couvrir ses besoins énergétiques. Ainsi, si à l'entretien il lui suffit d'ingérer environ 2 kg de matières sèches (MS) par 100kg de poids vif (PV), il peut élever sa consommation jusqu'à 3,5kg de MS/100 kg PV en phase de production intense (croissance, lactation ou travail très soutenu).

La durée d'ingestion dépend de l'alimentation: au pâturage elle est de 13 à 14h/j, avec du foin elle diminue à 6-7h/j et elle n'est que de 1h/j avec des granulés. Ici la durée d'ingestion correspond au temps nécessaire pour ingérer la quantité suffisante d'aliment qui couvre les besoins.
Le cheval ne possède pas de filtre limitant l'ingestion, ce qui lui permet de s'adapter et valoriser des pâturages maigres tels qu'en montagne, ou résister, en mauvaise saison, sur des prairies où la pousse d'herbe est ralentie ou nulle.
Attention, il importe de ne pas abuser de l'aptitude du cheval à s'entretenir dans des conditions de faibles disponibilités fourragères.
Il convient de:
- Prévoir, en plus de grandes surfaces de pâturage, la distribution de compléments fourragers ou concentrés;
- Veiller à un excellent abreuvement, même pendant les jours de gelée;
- Tenir compte compte de la moindre résistance du cheval aux intempéries. Il est indispensable de ménager des transitions assurant le développement d'une fourrure longue et épaisse. La disposition de brise vent ou d'abris peut se révéler utile par très mauvais temps. Les intempéries peuvent favoriser le déclenchement de troubles musculaires et d'hyperlipémie ou d'amaigrissement rapide. Notons que le cheval semble beaucoup plus sensible au vent et aux intempéries qu'au froid.
Comentários